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assus.antoin e@gmail.com
merci pour votre intérêt pour les oeuvres de solomon assus.
j'ai envoyé à de
Par AOUNALLAH IMAD, le 24.08.2017
a mr antoine assus.
de quelle ouevre parlez-vous? salomon assus a dessiné et publié des centaines de cp di
Par badiacaricaturesaf, le 24.08.2017
a mr
aounallah imad ,
bien reçu votre message. faites votre offre, merci. cordialement http://badiaca ric
Par badiacaricaturesaf, le 24.08.2017
serait il possible de disposer d'une photo de ces œuvres ?
antoine assus
assus.a ntoine@gmail.c om
Par Assus, le 24.08.2017
bonjour badiacaricatur esafn
merci pour votre intérêt et votre email. uniquement si on me fait une bonne off
Par AOUNALLAH IMAD, le 08.08.2017
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Date de création : 31.07.2009
Dernière mise à jour :
19.12.2022
32 articles
Salomon Assus- CP : Allo! Allo c’y moi Ali !!!
Bonne année début XXème siècle
Que de chemin parcouru entre cet antique téléphone et nos mobiles. Ce qui était intéressant dans ces appareils, et nous avions tous la même attitude, les anciens se reconnaîtront, c’est que, au lieu de parler calmement, on criait plus ou moins fort selon la distance qui nous séparait de notre interlocuteur.
Légende:
Allo!! Allo!! c’y moi Ali qui porti di l’eau qui parli dans la talaphone, por ji souhati à tos oune boune annie, doune santi, y tout. La sanche y marche la rote, et ti mangi pas di halouf barca!!!
P.S: Ici dessiné de façon sommaire, ce bigophone pourrait être un poste Abollard qui existait dans les années 1905.
(sources; http://altel.pagesperso-orange.fr/)
Autre caractéristique de Salomon Assus, les CP de Bonne année- fin XIXème
Les CP de Bonne Année sont très nombreuses, dans la production de S.Assus. Il y en a pour tous les goûts. Il fallait bien manger, et ces cartes se vendaient très bien à l'occasion des fêtes.
Il faut remarquer la précision du dessin, l'exagération des formes et apprécier les commentaires. Ils furent considérés comme racistes, puisque Salomon Assus faisait parler un "petit nègre" à ses personnages. On s’en est déjà expliqué dans le précédent article sur la caricature dédiée aux tirailleurs.
Mais, avez-vous remarqué, que notre marchand parle dans le vide? En effet, il possède bien deux écouteurs, mais où se trouve le microphone qui relie le demandeur au central. Il n’y en pas.
D’après le dessin, il pourrait s’agir d’un MILDE de 1892, dont voici la fiche technique:
« Avant l'invention du combiné, vers 1889, le microphone est solidaire du boîtier. Il est généralement situé derrière une planchette de pin dont le rôle est de capter les vibrations sonores de la voix. Celles-ci sont alors transmises a une petite capsule collée au centre contenant la grenaille de charbon. Les deux écouteurs placés sur le côté, qui portent alors le nom de téléphones, permettent de s'isoler totalement des bruits extérieurs. Cette dernière précaution est indispensable : le niveau de parole reçu est très faible».
Voir Sources: http://alain.levasseur.pagesperso-orange.fr/
On parle alors de «Bigophone». Mot d’argot que l’on donnait au téléphone dans les années 50, emprunté à un instrument de musique de la fin XIXème, qui était muni d’une seule membrane et qui donc reproduisait les sons de façon nasillarde.
Si le téléphone date de 1876, il faudra attendre 1870 pour que la France l’adopte. Apparaît en 1913, le téléphone automatique, à cadran, qui sera national en 1970. Entre temps, existent les centraux téléphoniques, animées par les célèbres « Demoiselles du téléphone ». pour l’anecdote, elles devaient être d’une moralité irréprochable et célibataires. A leur mariage, elles perdaient leur emploi.
Le dernier système électronique français est remplacé en 1994. L’automatique arrive en France en 1912, puis le plan de numérotation va passer de 5 ou 6 chiffres à 8 en octobre 1985 et à 10 en octobre 1995.
Voici le texte écrit en bas de page de la CP:
Légende" :
Allo! Allo Tiliphon!
- Ci moi Mr Saoud Bomba, marchand di picerie et di figues, ji souis tojor rigouli et ji souati à toute le monde oune bounne annie vic la bounne santi, tu souis tojor content et tu chanti comme oune petite zoiseau jusqu'à l'annie prochain.
Scènes algériennes: Ks! Ks!...
Caricature de Salomon Assus
Les juifs, les musulmans et les chrétiens, les Ahl el Kitab comme dit le Livre, vivaient en relative bonne harmonie à Bab el Oued. Quelquefois au marché, une dispute éclatait entre deux femmes pour des broutilles. Souvent pour la nourriture. Le verbe haut, la main souvent leste, on se crêpait le chignon, après les insultes. Tout cela se passait en trois secondes, puis le calme revenait, et les cris des marchands reprenaient le dessus. Ce n’était qu’une péripétie de plus. C’est que nos mères avaient le souci de garnir le panier pour leurs enfants. Qui n’a pas entendu «mange mon fils» ?
Dans cette carte postale «caricature» , de la série «Scènes algériennes», Salomon Assus a voulu exagérer le trait. Il reproduit une scène banale, mais avec une telle dramatisation qu'elle en devient risible. Pour créer ses caricatures, il tirait son inspiration de ses promenades quotidiennes. Nul doute qu’il ait vu une scène de dispute au marché, se déroulait devant lui.
Pour celle-ci, il met un fusil baïonnette au canon entre les mains de la belligérante juive et une épée entre celle de la musulmane. Dans le fond du décor, les autres femmes se lamentent. Elles grimpent aux arbres, comme des enfants, pendant que l’une excite et l’autre pleure. Elles craignent une issue fatale.
Mais, la scène est théâtrale. Assus n’est pas un «va-t-en guerre», c’est un bon père de famille. La femme qui tient le fusil semble éberluée de l’avoir entre les mains, et le regarde d’un air hébété. Elle ne sait qu’en faire. Tandis que l’épéiste plus énergique, tient son arme comme un couteau, et vise à côté. Ouf! pas de blessées. Assus n’a pas oublié de lui imprimer un mouvement académique. La main gauche bien levée en équilibre, et les genoux fléchis pour l’assaut.
Cette scène de la vie quotidienne illustrée de manière caricaturale, souligne chez Salomon Assus, la maîtrise de son art. Cela fait rire, c’est le but recherché. Et puis! des mères de famille armées! c’est impensable, non?
Le Ks! Ks!... de la légende souligne encore plus, le ridicule de l’affaire. C’est une onomatopée employée pour exciter le combat des animaux.
article faisant suite à: Dernière conquête
Le Tirailleur et le Prussien
Pour illustrer mon propos, voyez cette caricature de Drak-Oub, et comparez vous-mêmes le message.
Le tirailleur, mal fagoté dans une veste trop large, mais terriblement autoritaire, intime à un officier allemand à genoux l’ordre de lui cirer les pompes. Ceci, dans un langage presque châtié lui aussi. Il s’agit d’un Sabir, très employé à l’époque. Vous avez dit raciste? Les européens parlaient un pataouète, les juifs un français où se mêlaient de l'arabe et de l'espagnol, avec plus ou moins d'accent selon leurs origines, les espagnols construisaient une nouvelle langue en oranie, le Jaïco.En fait bien avant l'arrivée des Français, se parlait "una lingua franca" qui englobait les langues du pourtour méditérranéen. Dans ce peuplement nouveau et multiple, il s'agissait de se comprendre. Je vous assure qu'on se comprenait.
Légende:
«Ciri! kif kif li glace di Paris... inaldine Imam ... soubage! «
traduction:
Cirez! comme la glace de Paris, maudite ta religion..... sauvage!
C’est sûr, avec de tels propos, nos prisonniers n’en menaient pas large en Allemagne. Les cartes postales furent toutes retirées de la vente.
Dernière conquête
Caricature signée Assus- postée à Birkadem, Alger- le 31 juillet 1918.
Editée dans les années 14/18, elle commémore la participation des tirailleurs algériens, marocains et Sénégalais, dans la guerre de 14/18 en France.
Léopold Sédar Senghor écrivait: «Passant, Ils sont tombés fraternellement unis pour que tu restes Français».
C’est le 7ème Régiment de marche des tirailleurs issu de la division marocaine, qui stationne en Alsace du 6 juillet au 14 septembre 1914. Un des plus décoré, ce régiment reçut 6 citations à l’ordre de l’armée. Vers la fin de la guerre le 24 septembre 1918, il est transporté en Lorraine. 12 régiments de marche de Tirailleurs Algériens, 2 régiments de marche de Tirailleurs Marocains et 2 régiments de marche de Zouaves et de Tirailleurs, furent engagés pendant les hostilités. Mais la situation de ces régiments évoluent constamment dans un brassage compliqué. En tout 32 bataillons d'Afrique du Nord, furent envoyés en métropole entre les mois d’août et septembre 1914.
Pour de plus amples informations sur ces régiments, vous pouvez consulter le site spécialisé d’Eric de F:
http://chtimiste.com/regiments/tirailleurs.htm
Cette caricature «Dernière conquête «, souligne celle de l’Alsace sur les Allemands et en même temps, une fraternisation entre l’armée libératrice et la population. Les caricatures de Salomon Assus collent à la réalité, mais d’une manière positive et non agressive. Je pense en écrivant cela, à celles de Drakoub autre caricaturiste d'Algérie, qui à la même époque édite des cartes postales ridiculisant les allemands. A tel point, que le gouvernement vint à les interdire pour éviter des représailles sur les prisonniers français en Allemagne. Le pouvoir de la caricature dans ces temps de guerre atteint sa limite.
Dans l'article sur Drak-Oub, la CP " Le prussien" illustre ce propos.
Ecrit en arabe: Tafkirat el Djezaïr= Souvenirs d'Algérie. 
Ecole coranique
Le Maître punit un élève en lui infligeant la "Falaka". Punition, très cruelle, qui existait déjà du temps des pharaons en Egypte. Pratiquée dans le bassin méditerranéen en Afrique et en Asie. C'est une torture qui peut laisser de graves séquelles. Elle tend à disparaître heureusement. Elle consiste à frapper la plante des pieds avec une badine de saule ou d'olivier. Cela fait très mal. D'ailleurs, le récalcitrant le montre bien tandis que les autres élèves s'appliquent à lire correctement leur planchette pour éviter le même sort. Ici le Cheikh modère les coups, c'est un jeune enfant. Il fallait se faire obéir d'une nuée d'élèves turbulents et bruyants. La badine écrit Badis, était le "mach hat", une tige de branche de grenadier tres souple.
A l'origine, la "Falaka" était un instrument persan, constitué de pièces de bois servant à immobiliser les jambes du suplicié, ce qui permettait de le tenir tête en bas , ses plantes de pieds en l'air. Le bourreau pouvait alors le bastonner à l'aide de verges de saules ou de tout autre tige flexible.
L'académicien Edmond About ( 1828/1885) a publié en 1857, aux éditions Hachette, un roman intitulé: Le roi des montagnes. Il décrit les souffrances de la " Falaka" qu'endurent un jeune savant allemand prisionnier du brigand Hadji Stavros dit le Roi des montagnes.
Edmond About fut lui-même l'objet d'une caricature d'André Gill dans son journal: La Lune.
Salomon ASSUS
1850- 1919
(Biographie inspirée largement par l'interview donnée par Armand Assus à la télévision d'Alger en novembre 1957.)
Salomon Assus est né le 31 août 1850 à Alger.
Il naquit rue Navarin, dans l'ancien " quartier de la marine ".
C'est là qu'il vécut son adolescence. A cette époque c'était le centre de la ville. Alger ne s'étendait alors qu'entre la porte fortifiée de Bab-el-Oued et celle de Bab-Azoun, entre le boulevard Guillemin et la Grande Poste.
Il fit ses études secondaires au grand Lycée National d'Alger. Il y eut pour condisciple et ami Charles de Galland. A la sortie du Lycée, ce fut l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger installée alors dans la basse Casbah et que dirigeait le peintre Lazerges.
En 1868 S. Assus a dix-huit ans et fait paraître, en collaboration, un album intitulé: " Coups de crayon et coups de plumes " charges et biographies des célébrités du moment.
En mars 1877 il collabore avec de Noter au " Tartempion ", journal algérois satirique, artistique et humoristique.
Puis il partit compléter son éducation à Paris. ll y rencontra André Gill le caricaturiste de l'Éclipse, auteur du fameux " lapin " ornant l'enseigne du cabaret du père Frédé, rue des Saules (et connu depuis sous le nom de " Lapin Agile ").
Puis il séjourna, chez sa tante, à Londres, où il compléta son éducation artistique. II y étudia sur place les toiles des maîtres anglais.
Son rêve, à Paris, était de travailler pendant une année au moins chez le dessinateur Gustave Doré. La guerre de soixante-dix et la crise qui suivit l'empêchèrent de le réaliser.
L'influence d'André Gill se fit sentir dans les portraits-charges des célébrités algériennes de l'époque et qu'Assus exécuta plus tard vers les années 1895-1896 pour la première page de différentes revues, notamment " Le Turco ", " La Revue Algérienne " " Le Charivari Oranais ". On retrouve en effet, dans ces portraits les mêmes déformations que celles que présentent ceux d'André Gill: la tête, considérée comme le centre d'intérêt est l'objet d'une analyse formelle et psychologique serrée; son volume, pour la même raison, est démesurément grossi comme pour forcer l'attention sur ce qui doit être considéré comme l'essentiel alors que le corps ne semble être là que pour exprimer l'action en s'accompagnant des attributs particuliers au personnage. ll est parfois même, chez certains, remplacé par celui d'un animal pour rendre plus évident un travers ou un trait de caractère.
S. Assus fut en quelque sorte le témoin de son temps, aussi bien par les personnalités qu'il dessina que par les scènes de rue qu'il décrivit avec humour et vérité. ll fit en particulier un portrait de Salomon Zermati, célèbre rabbin vénéré au XlXe siècle (1) qui aurait porté une lettre de l'Émir Abd el-Kader au roi Louis-Philippe en 1839.
Parmi tant d'autres, il fit les portraits de M. Eugène Robe, conseiller général, d'Aumerat et de nombreuses célébrités de l'époque.
Ces portraits, en plus de l'attrait politique qu'ils présentaient constituaient avec les scènes et types algériens des documents d'un vif intérêt sur l'évolution de ce pays et l'atmosphère qui y régnait à une certaine époque.
Il s'appliqua, d'ailleurs, à représenter les différents types d'habitants de cette Algérie de fin de siècle sous forme d'une série de groupes divers caractérisant cette cohabitation polytechnique à première vue, harmonieuse à I'époque.
Mais avant d'en venir à ces " scènes algériennes " par lesquelles s’affirme, dégagée de toute influence la personnalité de S. Assus dans toute son originalité, il convient de rappeler qu’il fut aussi un peintre d'un authentique talent. Malheureusement peu de ses peintures subsistent aujourd'hui.
Venons-en maintenant à ces scènes, à ces types de la rue dans I'étude desquelles il s'est entièrement réalisé et où il a témoigné de rares dons d'observation et d'un sens pénétrant de la vie. C'est pourrait-on dire l'essence d'Alger... d'un Alger, non point tant observé de l'extérieur mais vécu, éprouvé presque, dans l'invention qui n'était qu'une restitution.
La plupart de ses dessins illustraient des cartes postales, cartes postales qu'il édita lui-même (2); ces cartes postales humoristiques furent propagées et vendues non seulement dans tout le pourtour méditerranéen mais également dans les pays du Moyen Orient et dans des villes de la Mer Rouge comme Aden (3)...
S. Assus parlait couramment plusieurs langues, l'arabe, l'anglais, l'espagnol...
Les sujets traités sur ces cartes postales étaient accompagnés de textes humoristiques.
C'est surtout S. Assus qui immortalisa " Cagayous " ce gavroche algérois,enfant de Bab-el-Oued. ll en fit l'image pour illustrer les récits picaresques, aujourd'hui à peu près introuvables, œuvres de son ami Robinet alias Musette et dont le succès s'est étendu jusqu'en territoire métropolitain (on vient d'en faire une partielle réédition (4)
Bien des dessinateurs tentèrent à Alger de l'imiter en empruntant ses sujets mais ils y apportaient, outre le superficiel de l'observation, un esprit de moquerie tout à fait étranger à son talent (5)
En effet, on chercherait en vain dans ses dessins la moindre trace de méchanceté ou d'intolérance: la vérité y est seulement rendue évidente par I'exagération de certains traits humains, dans le sens de la drôlerie sans doute, mais toujours avec l'accent de la sympathie et l'unique et l'innocent désir d'amuser. Jamais ni critique ni dénigrement.
Salomon Assus est mort à Alger en 1919 au cours de l'épidémie de grippe espagnole. Son corps est inhumé au cimetière de Saint-Eugène à Alger
Une rue d'Alger porte son nom.
ARMAND ASSUS
1. Salomon Zermati, né en 1808 à Médéa, aurait été l'intermédiaire entre l'Emir et le Roi de France Louis-Philippe. (Henri Chemouilli, une diaspora méconnue Les Juifs d'Algérie, p.52).
2. Les "Editions Assus", Alger rue Suffren et Boulevard de Champagne, à Paris, rue M. Le Prince, correspondant à Nancy, etc.
3. Le poète Arthur Rimbaud en expédia une, retouchée par lui, de la ville d'Aden ou il annonce sa conversion au moyen de cette carte à son ami.
4. On peut penser, devant le luxe de détails de certaines scènes d'un humour à la fois si délicat et si fort, aux dessins de Dubout dont par certains côtés S. Assus pourrait être considéré comme le précurseur algérois encore que le comique n'exclue pas la vraisemblance.
5. Quelques faux ont même été imprimés avec imitation maladroite de la signature (Acius, Assu, etc).
in L'Algérianiste n°71 de septembre 1995 p.112