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assus.antoin e@gmail.com
merci pour votre intérêt pour les oeuvres de solomon assus.
j'ai envoyé à de
Par AOUNALLAH IMAD, le 24.08.2017
a mr antoine assus.
de quelle ouevre parlez-vous? salomon assus a dessiné et publié des centaines de cp di
Par badiacaricaturesaf, le 24.08.2017
a mr
aounallah imad ,
bien reçu votre message. faites votre offre, merci. cordialement http://badiaca ric
Par badiacaricaturesaf, le 24.08.2017
serait il possible de disposer d'une photo de ces œuvres ?
antoine assus
assus.a ntoine@gmail.c om
Par Assus, le 24.08.2017
bonjour badiacaricatur esafn
merci pour votre intérêt et votre email. uniquement si on me fait une bonne off
Par AOUNALLAH IMAD, le 08.08.2017
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Date de création : 31.07.2009
Dernière mise à jour :
19.12.2022
32 articles
Albert Camus à Oran au n° 65 de la rue d’Arzew.
Avertissement au lecteur:
Vous lirez dans certaines parties du texte, des mots ou expressions typique du langage oranais. A la fin du 4ème texte, se trouve un petit lexique explicatif.
Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne. Il se trouve à Oran du 14 janvier 1941 au 28 mars 1942. Il habite chez sa belle-famille Faure à la rue d'Arzeu.
Ma rencontre avec Albert Camus à Oran.
Je me suis rendu à Oran, ma ville natale, en Juin 2009, «où j’étais né pauvre, sous un soleil heureux ». J’avais beaucoup de choses à faire et à voir. C’était un retour, j’y étais déjà en juin de l’an dernier où j‘avais rencontré des tas de gens, et visité des tas d’endroits familiers. Mais, l’émotion du voyage après plus de 17 ans d’absence pour cause d’insécurité, ne m’avait pas permis de tout apprécier. J’étais comme dans un nuage, et les jours ont filés à la vitesse de l‘éclair. Il fallait revenir. Me revoici sur la terre natale.
Cette fois-ci, plus détaché, un peu plus à l’aise, j’ai retrouvé des repères plus récents. J’ai été plus indulgent pour l’hygiène, déjà habitué? La foule en majorité masculine. Ça surprend. Cette fois, outre les visites obligatoires, j’avais envie de réaliser de grandes choses, faire des rencontres intéressantes, marquer mon séjour. Mais quoi?
Par une coïncidence, extraordinaire, le samedi 6 juin au soir, jour de mon arrivée, je me trouvais au bar Pulson à Saint Eugène, étape obligée, pour un ancien. Je revois, un ancien copain de Chollet, Pierre Pardo dit de Linarès, le chanteur bien connu et aimé des oranais, qui me dit: «Tu sais Jean Pierre, hier matin en descendant à la calère, j’ai rencontré Emmanuel Roblès à la pêcherie, qui se tapait une grillade de sardines avec des amis. Il fêtait son départ pour la France, après m’avoir raconté des choses incroyables. Il a failli mourir deux fois dans un accident d’avion. incroyable! Il a eu le temps de m’informer de la présence d’Albert Camus à Oran».
- Il est arrivé quand?
- le 14 janvier (C’est l’année 1941)
Ah! oui, et où il se trouve ?
Pos, chez sa famille, les Faure de la rue d’Arzew. Christiane sa belle-mère, leur a prêté un appartement.
Heureux d’apprendre cette nouvelle, je me dis, voila une grande chose à réaliser. Il faut que je le rencontre. Malheureusement, je ne verrais pas Emmanuel Roblés, il part demain, mais Camus, je ne le rate pas.
-Allez tchao, et merci pour les nouvelles. Pedro! ta chanson « Ay Oran», que le cœur elle traverse!.
Je laissais à regret, Pedro et d’autres connaissances à leur kémia d’escargots à la sauce tomate piquante étalées sur le comptoir en zinc, et rentrais à la maison, sachant que la nuit venait à peine de commencer pour eux. Ils allaient de gorra à un mariage. Avec le talent de Pedro, la guitare de Diego et son morceau fétiche «Adélita», les invités n’allaient pas s’ennuyer.
La rencontre.
J’avais encore devant moi, une semaine bien remplie. Des gens à voir, des missions à accomplir, des photos à prendre. Je devais aussi me préparer à la rencontre. Je prévois de rendre visite à Albert Camus chez lui, au 67 de la rue d’Arzew- Camus dans sa correspondance avec son ami Pia, écrivait rue d’Arzeu. J’étais impatient et en même temps gêné d’arriver au débotté, mais l’occasion était unique. Camus à Oran, dans cette ville qu’il n’aimait pas. Mieux, il n’aimait rien d’elle, ni ses habitants, ni ses monuments, ni ses statues. De la Mairie il écrivait: « c’est une maison prétentieuse», quand aux lions: «une œuvre sans importance». On allait pouvoir en discuter. Me voila parti, ce vendredi 12 juin, de Victor Hugo, où j’étais passé voir des amis d’enfance. J’ai choisi ce jour, parce qu’en Algérie, il correspond à notre dimanche, et tout est fermé dans la ville. Pour un étranger comme moi, un Gaouri, c’est l’ennui assuré. C’est moi l’Etranger?
Par contre, c’est un bon jour pour les visites. Je remonte toute l’avenue Sidi Chami, en passant devant la B.A.O de la famille Heintz, puis je file vers le pont St Charles, et après quelques détours, tiens, la Gare a été refaite à neuf!, me voici en ville. J’arrive sous les arcades Audéoud, devant la porte. Je traverse la rue, et me met en face pour voir le balcon du premier étage. J’avais un certain nombre de sujets à discuter avec lui, et des sujets qui me tenaient à cœur par rapport à ses écrits sur Oran. Et, croyez-moi des points importants pour un oranais, du style: «Oran n’est pas fait pour les oranais, Oran tourne le dos à la mer, une ville de pierre, elle est laide, on s’y ennuie et il assène: «une ville indifférente que je quitterai dès que possible». De plus, il se moque des jeunes oranais qui se prennent tous pour des Clark (Gables) et les filles pour des Marlènes (Diétrich). Ils se travestissent dit-il. Ce qui est grave, des clowns en quelque sorte.
Des écrits au vitriol, qui énervent, qui font mal, et qui ont fait les beaux jours des algérois, jusqu’à maintenant ou presque.
Mais lui ne se critique pas. Dans son imper gabardine, le chapeau vissé sur son crâne, la cigarette au bec, ne veut-il pas ressembler à Humphrey Bogard? à point nommé, le film: «Îles de furie» avec cet acteur passait cette semaine au Roxy du boulevard Hyppolite Giraud. Il l’a vu. Comme nous, il s’est laissé impressionné par les films américains. Il est jeune, c’est un homme de son époque. Moi je le comprends. Il veut se donner un genre. Je n’écris pas: «il se déguise».
J’ai de la chance, je le trouve accoudé au balcon, il est à peine dix heures du matin. Le temps est splendide, comme d’habitude en cette époque de l’année. Les autos pompes avaient déversé ce matin, des tonnes d’eau dans les rues, après que les employés aient balayé. Cela sentait bon le frais. En levant les yeux, je remarque le dessin des fers forgés du balcon, et je m’émerveille, de l’imagination des ferronniers oranais qui les avaient fabriqués. A Oran, tous les fers forgés des balcons étaient différents. Et Dieu sait s’il y en a! Ils rappelaient ceux de l’Espagne. Il fallait qu’ils soient beaux pour la sérénade des amoureux. La belle en haut, l’amoureux en bas, qui sifflait pour l’appeler et le père pas loin, con el palo. Malgré sa maladie, il fumait. Une cigarette à la bouche, distrait, il regardait une vieille femme en bas, dans la rue, s’affairer avec un ballot de linge trop lourd pour elle. Personne ne faisait attention à elle, les passants nombreux allaient et venaient.
-Je l’appelle: « Albert, tu descends? ( cela me rappelle le sketch des inconnus «Eh! Manu, descends». «Pourquoi faire?» etc...). Le bruit de la rue étouffe ma voix. Il ne m’entend pas tout de suite, trop occupé à regarder cette femme. Celle-ci, mettait son ballot de linge sur le dos, il retombait de l’autre côté, et se défaisait. Avec une patience d’ange, elle arrangeait le tout, reformait le nœud du sac, puis d’un coup sec, le remettait sur l’autre épaule, et patatras, le ballot s’ouvrait, tout était à recommencer. On aurait dit qu’elle n’avait rien à faire d’autre que faire et défaire ce paquet. Trois fois le manège recommencé, elle réussit, puis part enfin, son énorme sac sur le dos. Il n’est pas lourd, juste encombrant.
C’est sûrement, cette situation qui l’a inspiré pour écrire le Mythe de Sisyphe. Plus Sisyphe que le Mythe. Non! je plaisante naturellement.
à suivre,
Cliquez sur "son ajouté" et écoutez " Adélita" de Diego Bernal, un chanteur d'Avignon
Bonjour ami(e) blogueur(se)
Je recherche des histoires ou anecdotes, amusantes, vraies, qui vous sont arrivées.
A tous , nous avons eu au moins une fois une petite mésaventure, elle est au fond de notre mémoire il faut juste la retrouver et me l’envoyer pour que je la publie après lecture.
Il faut en faire profiter les autres blogueurs
Venez visiter le blog pour avoir un aperçu et donner votre avis sur les histoires déjà publiées .
Si vous voulez rester anonyme indiquez-le en dernière ligne sinon votre lien apparaitra (c’est aussi une façon de faire de la pub pour votre blog)
A bientôt
V.H.
http://voshistoires.centerblog.net
qui êtes vous et la suite où est-elle ???cordialement
D.Beretti
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