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assus.antoin e@gmail.com
merci pour votre intérêt pour les oeuvres de solomon assus.
j'ai envoyé à de
Par AOUNALLAH IMAD, le 24.08.2017
a mr antoine assus.
de quelle ouevre parlez-vous? salomon assus a dessiné et publié des centaines de cp di
Par badiacaricaturesaf, le 24.08.2017
a mr
aounallah imad ,
bien reçu votre message. faites votre offre, merci. cordialement http://badiaca ric
Par badiacaricaturesaf, le 24.08.2017
serait il possible de disposer d'une photo de ces œuvres ?
antoine assus
assus.a ntoine@gmail.c om
Par Assus, le 24.08.2017
bonjour badiacaricatur esafn
merci pour votre intérêt et votre email. uniquement si on me fait une bonne off
Par AOUNALLAH IMAD, le 08.08.2017
· Kristel et Canastel des villages près d’ Oran
· Ma rencontre avec Albert Camus à Oran
· L' Oranie espagnole
· Le Peuple pied-noir
· L'école coranique
· La création des quartiers à Oran
· www.villedoran.com
· Salomon Assus
· Ma rencontre avec Albert Camus à Oran
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· Kristel et Canastel des villages près d’ Oran
· Les caricaturistes d'Afrique du Nord
Date de création : 31.07.2009
Dernière mise à jour :
19.12.2022
32 articles
Il était une fois des milliers de petits garçons et filles vivant en Algérie, dans les milliers de villes et villages répartis sur tout le territoire qui allaient à l’école, grandissaient, jouaient, ne se doutant pas un seul instant de la catastrophe qui les attendaient. Car, il faut bien parler de catastrophe humaine, provoquée par l’exil et les dommages collatéraux qui ont suivis.
Mais le peuple pied-noir a hérité de ses ancêtres toutes leurs qualités, celles des pionniers.
En venant en France, ou ailleurs sur la planète, il ne s’agissait plus de défricher des terres incultes, d’assécher des marais, de lutter contre le climat et les maladies, de bâtir un pays. Il s’agissait de construire sa vie, sa famille, de faire sa place. Tous l’ont fait, dans l’honneur et la droiture, dans l’amour du travail bien fait, dans le respect de la parole donnée.
Maintenant, que tous ces petits garçons et ces petites filles sont devenus vieux, ils témoignent. Le sites qu’ils ont créés sont nombreux, émouvants. Tous recréent cette vie d’avant, cette vie où ils étaient jeunes, insouciants et installés dans leur terre natale pour mille ans.
Nous sommes des «Muhadjirouns» des exilés, des vrais sans espoirs de retour, sans espoirs tout court. Seuls restent nos souvenirs amplifiés par la nostalgie, que nous partageons à longueur de page sur le web ou dans des milliers de livres édités souvent à compte d’auteur. Nos publications deviennent nos racines. Elles veulent remplacer celles qui furent coupées brutalement une année maudite de 1962.
Qui peut nous comprendre? rares sont les hommes et les femmes de bonne volonté qui puissent accéder à comprendre cette souffrance.
Mais malgré tout cela, le peuple pied-noir qui va disparaître, comme toute chose vivante d’ailleurs, ne perd pas son caractère. Cette joie de vivre, cette bonne humeur et ce bruit qui le caractérise. Ce bruit de la parole et du geste dont on lui fait reproche encore aujourd'hui. Ce bruit qui cache ses pudeurs, ses tristesses et sa peine immense de l’Algérie perdue. Ce bruit qui est notre marque de fabrique.
Ces milliers de petits garçons et de petites filles se retrouvent maintenant autour de la toile, partageant leurs textes d’avant, recroquevillées ensembles comme pour se tenir chaud dans leurs derniers moments. Leurs histoires, nos histoires seront les monuments de notre patrimoine national. On les visitera comme on visite un château perdu. Leurs enfants, leurs amis, les anonymes profiteront de ce jour annuel du patrimoine pour leur rendre l’hommage qui convient.
Notre histoire est grandiose, nous étions des petites gens, nous sommes devenus grands. Malgré toute la rancœur que nous pouvons nourrir contre les politiques d’antan, la France nous a permis une vie bien meilleure que celle que nous avions quittée. Et ceci à tous les niveaux: économique, social et culturel. En échange, nous lui avions donné nos grands-pères, nos pères, nos frères pour la défense de la Liberté. Dans la France, ce grand pays, nous avons construit nos familles, nos vies. A l’heure des bilans, sans haines, sans regrets nous pouvons être fiers de nous.
Vive le Peuple pied-noir dont je suis.
BRAVO mon cher J Pierre comme toujours tes écrits me font partager ce lien affectif, cet amour indéfectible que nous portons à ORAN ville qui nous a vus naitre, grandir mais abandonné hélas trop tôt. J'avais nourri grâce à toi l'espoir d y revenir mais un vent contraire me conseille de reporter ce séjour.Hasta la vista !
Jz dirais plutôt "La France nous a promis", et non permis, car même pauvre, notre vie était meilleure, et à tous les niveaux aussi, mais nous serons toujours fiers de nous et de nos anciens.Réponse à Anonyme du 13/05/2011
Monique, Plus bas vous avez mon adresse Mel, contactez-moi, je vous ai préparé une réponse personnelle. Cordialement.
http://badiacaricaturesafn.centerblog.net
je recherche un ami durant mon enfancce s'appelle PUISSERVERT JACQUES SON PERE JOSEPH habité dans une ferme agricle à bordj menaiel perdu vue durant mon enfance nous avons scolarisé ensemble j'aimerai bien en contact avec lui ou sa famille s'il est toujours en viemon cher ami puisservert jacques
origine pied noir d'algérie
mail courrier2012@yahoofr
boualeml'orthographe doit être puigserver mais de quel endroit ?
éric
http://rico.centerblog.net
La France , nous a tout pris , je ne comprend pas que vous puissiez écrire que la France nous a permis une vie bien meilleure que celle que nous avions quittée , nous étions heureux chez nous comment peut on savoir ce qu'aurait notre vie ,sans la trahison de la France envers les Français ,d'AlgérieSur ce dernier paragraphe,je ne suis pas d'accord avec vous,comment pouvez dire que la France vous( nous ) a permis une vie meilleur; de cette vie en France comme vous dites moi rentré le 20 juillet 1962, à l'age de 13ans je perds mon père en 1966,pourtant né dans le Pas de Calais en 1907,mais venu faire sa vie en 1927 à Oran,ville qu'il aimait et défendue plus que tout,car c'était sa ville,La france lui a fait perdre sa raison de vivre et de peine,car le peu qu'il "s'était construit,personne ici ne lui a rendu,ensuite qui vous dit que si nous étions resté chez nous,notre vie n'aurait pas été encore plus réussie qu'en ce cher pays ou nous vivons,Mais ceci n'est que mon avis,et ce qui me conforte dans mes idées c'est que lorsqu'avec 4 amis des Planteurs(quartier où nous sommes nés)nous sommes retournés à ORAN,en 2009,les Algériens regrettés les PIEDS-NOIRS,les anciens nous parlons même en Espagnol,et espéraient revoir ou avoir au moins une fois des nouvelles d'amis d'enfance,alors que je me rappelle de l'accueil des dockers marseillais qui criaient les P/N.à la mer,moi fils de patos et d'une mère d'origine Corse (mon arrière Grand-père et Grand-père sont eux resté au cimetière Tamasouet. JE ne l'oublierai JAMAIS !
La France ne m'a rien donné; elle m'a tout pris. Quant aux responsables,il aurait fallu dire l'Etat français et les politiques de cette époque plutôt que la France mais il faut rajouter un certains nombre de politiques et autres (Syndicats associations de "bon ton" actuels qui par peur d'affronter leur (mauvaise) conscience continuent de dénigrer les Pieds-Noirs et de falsifier l'histoire.
Mon témoignage :
2 juin 1962, aéroport d’Oran la Sénia. Midi l’avion va décoller. En bout de piste la vitre d’une voiture comme un éclat de soleil, trop vif, trop fort comme ce ciel si familier si bleu et soudain trop bleu. Je voudrais que tout s’arrête. Je ne veux pas partir.
Ma vie s’effondre. Dans la cabine des femmes et des enfants. Des femmes sanglotent, des enfants pleurent. Des cris de douleurs, des visages de douleurs. Des larmes coulent de mes yeux sans que je puisse les retenir, j’ai mal c’est une souffrance physique indicible, insupportable, animale. J’ai mal.
Je savais qu’il faudrait partir je n’ai que 12 ans mais je l’ai compris. Les choses se sont accélérées depuis ces derniers mois. Nous avons du quitter la maison de la Sénia après le simulacre d’attaque du Petit Lac. Un soir tard on avait frappé à la porte d’entrée vitrée. J’avais vu une silhouette identifiable comme un militaire avec une mitraillette (nous savions ce qu’était une mitraillette!) se profiler au travers de la vitre. Là j’ai su ce que l’expression la peur au ventre voulait dire. Mais ce fut une impression rapide et fugitive car Je pensais, « rassurée » que nous allions mourir, être tués mais fort heureusement par balles (je n’avais pas « envie » d’être égorgée) et je l’espérais tous ensemble. C’est depuis ce temps que j’ai hiérarchisé les morts préférentielles !... C’était comme si la raison organisait la peur pour en avoir raison ! Mais le quotidien avait remisé la peur d’ailleurs.
Cela ne dura certainement qu’une ou 2 secondes, le temps d’entendre la voix dire « Armée française » On nous dit alors que les « cris d’indiens» que mon frère avait cru venir de la télé étaient des cris d’une foule qui voulaient savoir ce que nous ferions en cas d’attaque. Les jours suivants nous commencions le déménagement pour une nouvelle maison. Nous dormions toujours à demi habillés afin de partir vite pour le cas où.
Un employé de mon Père qui travaillait dans les TP lui dit un peu plus tard qu’il valait mieux qu’il nous fasse partir car il ne pouvait garantir notre sécurité « ceux qui viennent là, on ne les connaît pas » avait-il ajouté.
Je n’aurais pas tant pleuré l’Algérie si je ne l’avais aimé, tant aimé. Cette conscience m’en était venue quelques années auparavant au retour de merveilleuses vacances en France. Je découvrais le bonheur du retour dans mon Pays. Je rentrais chez moi… Plus tard ce fut lors du « dernier hiver ». Au soleil levant nous partîmes pour Alger passer en famille les fêtes de Noël, sans escorte comme toujours et méprisant du danger. Sur la route, à la sortie de la Sénia, un Homme avançait dans le soleil poussant son troupeau, grand, immense sans doute aux yeux d’un enfant et ce fut une révélation extraordinaire. Cet Homme drapé dans son burnous sable d’or : lui et moi nous étions pareils nous appartenions à la même terre et nous avancions dans le soleil. C’est la terre qui façonne les hommes et nous lui appartenons. Cette journée fut magnifique. Nous nous arrêtâmes à Oued-Fodda pour déjeuner d’un couscous. La pièce s’ouvrait sur une orangeraie dont je garde encore le parfum aujourd’hui. Ce fût le plus beau Noël, le dernier Noël. Et le soleil levant sur la colline d’El-Biar où nous étions venus attendre ma tante, sage-femme, à la sortie de sa garde de nuit, a imprimé en moi, la rémanence de la lumière.
L’avion atterrît à Lyon où nous fumes parqués dans une sorte de hangar. Je me souviens que nous étions entassés, malheureux, abandonnés
Il n’y avait pas de cellules psychologiques pour les enfants on se souciait peu de ce qu’ils pouvaient ressentir…et rétroactivement on ne s’en soucie pas plus aujourd’hui.
Nous ne restâmes pas longtemps Un médecin un « peu » éméché avait déclaré que mon jeune frère avait la scarlatine et qu’il fallait nous mettre en quarantaine. Ma mère fit appeler un taxi nous primes le train et débarquions chez ma Grand-mère paternelle (qui vivait mi en France mi en Algérie).
Je ne suis pas sûre que nous étions encore les bienvenus pas plus que pour notre oncle et tante …Les regards avaient changés. De la famille du Pays du soleil avec laquelle on partageait les vacances tous les 2 ans, nous étions passés aux importuns. A la rentrée nous nous retrouvâmes à Lyon entre temps mon Père avait été enlevé le 5 juillet. Il s’en était miraculeusement sorti grâce à l’intervention d’un ami musulman avec qui il avait rendez-vous. Ne le voyant pas à l’heure dite il alla le chercher au commissariat et réussit à le faire sortir en disant « ne me demande rien, pour les autres, ne me demande rien, je ne peux rien ». Mon Père n’est rentré définitivement qu’en fin 1963 car il était devenu impossible pour lui de travailler. Son regard et son discours depuis lors changèrent même s’il n’en parla jamais beaucoup.
A Lyon je refusais d’aller au lycée. Je m’éveillais le matin et tout allait à peu près « bien »pendant quelques secondes, le temps du réveil. Ensuite je pleurais et ne cessais de répéter : « je veux rentrer chez moi, je veux retourner dans mon Pays ». Je m’endormais le soir à la limite de l’épuisement. Ma Mère disait que c’était des comédies, mon Père était loin, « Là-Bas » et j’étais seule avec ma détresse, mon désespoir. On apprenait que Madame « G » était morte de chagrin, qu’un autre se laissait mourir. Mon Grand-père vint d’Alger chercher une maison à Bordeaux d’où une partie de la famille était originaire et quand il l’eut trouvé nous nous installâmes dans un chez nous avec les rudiments de l’installation, la maison devait être restaurée et nous n’avions rien ou si peu de choses, beaucoup comparé à d’autres !!!.
Ma Grand-Mère maternelle, restée seule à Alger, avait « reçu » un coup de couteau et cela décida du départ de mes Grands-parents.
Il faut préciser qu’en matière de logement on nous avait proposé une maison délabrée où l’herbe poussait au milieu du couloir !
Une lettre à Jacques Chaban-Delmas et son intervention permit alors de trouver, en plein centre de Bordeaux et à proximité des écoles et Lycée, une maison confortable.
Je repris le chemin des études ; j’avais manqué un trimestre et plus car le dernier trimestre en Algérie n’avait guère était studieux entre les bouclages de quartiers, encadrés par les chars, les « non-événements » (les attentats, les tirs, les menaces devaient nécessairement être des non-événements puisque certains prétendent que la guerre était finie le 19 mars, donc le cessez le feu effectif et que tout était parfait après cette date…illusion collective sans doute…), les professeurs absents (parce que bouclés dans leur quartier ou partis), le Lycée fouillé , jusque derrière le tableau( !) et des braves entraient dans les classes menaçant d’un regard qui invitait à ne pas bouger les petits « sixièmes», dangereux terroristes n’en doutons pas !
Je me présentais à chaque professeur en expliquant les causes d’un retard que je m’engageais à rattraper pour la fin de l’année scolaire. Je découvris un professeur de français latin Mme D, merveilleuse d’écoute, d’humanité, d’intelligence.
Je disais l’Algérie et ce qu’était notre vie à l’épicière du coin qui ne cessait de répéter que je ne pouvais avoir 12 ans que je parlais comme quelqu’un d’au moins 20 ans. Ma vie avait basculé je n’avais plus d’enfance on me l’avait volée. Je n’aurais pas d’adolescence, j’étais passée à l’âge adulte. Mais je ne devais jamais quitter les rives de l’enfance.
Au retour de mon Père : départ à Troyes où je devais découvrir le sectarisme, la haine ordinaire, la bêtise, pas tant des élèves d’ailleurs mais celle des professeurs et de l’« éminente » directrice aux palmes académiques et surtout l’injustice. Et le silence : ne rien dire aux parents, ne rien dire comme pour ne pas donner une réalité, une consistance à l’injustice, dépasser la souffrance.
Je n’ai jamais pu suivre le chemin qui aurait du être le mien, jamais.
Je pense à ceux qui m’ont précédé et qui se sont battus …pour que des gens, certains, pas tous, nous accueillent si mal et que d’autres viennent (de moins en moins crédibles à la confrontation des vécus) insulter leur mémoire en occultant l’histoire en continuant leur dénigrement, en pratiquant des amalgames « clichés ».
Aujourd’hui j’en veux à ceux qui nous ont conduits là. Je n’en veux pas aux Français métropolitains, non, ils avaient leur vie quotidienne, leurs préoccupations et comme toujours les choses échappent à la conscience. Je n’en veux pas non plus au peuple Algérien, au Peuple ! J’en veux aux hommes politiques de l’époque, peut-être ont-ils été grands en d’autres circonstances- au regard de leur comportement cela reste à vérifier- ! Leur incurie, leur incompétence ou leurs intérêts ont empêché une résolution pacifique ; ils ont empêché l’émergence d’un peuple en genèse, l’émergence d’un peuple à deux composantes, deux composantes faites pour avoir un avenir commun, un devenir ensemble.
Je n’oublie pas, je ne leur pardonnerai jamais.
Quant aux inlassables ternisseurs de mémoire, aux destructeurs persévérants et obstinés de notre passé quel qu’il soit, à ceux ici qui ont contribué aux actes terroristes, aux crimes, à ceux qui se sont délectés de notre désespoir, à ceux qui encore et toujours aujourd’hui par pure bêtise vont jusqu’à nier l’histoire et veillent à entretenir la haine par un discours falsifié au lieu de faire la part des choses, de reconnaître certaines vérités, ceux-là, devraient d’essayer d’être un rien humain, de vivre ou tout au moins d’essayer de vivre , une fois, quelques instants, comme d’autres sont morts : dans l’honneur !
….Sur mon pouce gauche, il y a encore la petite cicatrice d’un éclat de grenade, refermée depuis mais la cicatrice de mon cœur, béante, saigne sur toujours sur ma vie !
L’exil est une mort insidieuse et lente.
bonjour a tous je ne suis qu une algerienne et je vous comprends je comprend votre douleur et je suis desoleEn 2011,l’idée d’un retour en Algérie est annulé en raison des troubles en Tunisie...2013 il se réalise grâce à l'invitation du cardiologue Bachir mis en relation par "internet"Ce retour,à titre individuel, est accompli au-delà de mes espérances,grâce à l'hospitalité et disponibilité de mon hôte J'ai ainsi pu revoir et visiter ce qui me tenait à cœur: maison,école jean Macé(St Pierre)Collège Ardaillon et même fais route jusqu'à PRUDON (10km de Sidi- bel- Abbés )village où je suis allé en classe dans les années 50.Route déserte A/R.........
Je fais abstraction de mes états d'âme à la vue de ce qu'il reste de ma ville: infrastructures et hygiène Ce n'était qu'un pèlerinage sur ma terre natale pour laquelle je me suis battu pendant 4 ans(1958-1962) en tant que lieutenant Parachutiste.Conflit gagné vainement militairement!!!!....Aujourd'hui,colonel en retraite,si j'ai tourné la page,j'ai toujours le mal du pays et l'oublierai
jamais.
Merci à toi Jean-Pierre de m'avoir facilité ce retour.
Bonjour, je découvre ce blog grâce à un ami de facebook. Je suis d'accord avec ce texte qui est magnifiquement écrit et qui exprime si bien notre ressenti. Mais au dernier paragraphe je dirai que oui la France nous a permis une vie meilleure mais UNIQUEMENT sur le plan économique. Pour le reste, je me sentirai toujours étrangère dans ce pays.Mon seul regret (outre le fait de ne plus être chez moi, dans mon pays) c' est d'avoir cru en la parole d'un soi disant "Grand homme" qui nous a endormis par ses belles paroles:" la Seine traverse Paris comme la Méditerranée traverse la France" et pour finir, nous avons été abandonnés par cette France.Je suis désolé, mais je ne fais pas partie du peuple Pied Noir, tel que vous le décrivez..Avant de "disparaître" j'aimerais qu'il laisse une trace dans l'Histoire, et pas celle des beniouioui, ou des lèches bottes, afin de mieux progresser dans leur carrière professionnelle. Je préfère cette partie du peuple Pied Noir, qui ne se reconnaît pas dans la France, qui la méprise autant qu'elle même méprise les PN, en les faisant passer pour des fascistes ou des colonialistes...LAlgérie, en 1962, était en train de devenir le premier pays du continent africain...Et puis, dans la vie, ce qui compte, pour certains, au delà d'une bonne retraite ou réussite sociale, c'est l'honneur et le respect de ses compatriotes qui ont été massacrés et fusillés...Ecrire un commentaire